Aujourd’hui je vous propose une petite visite virtuelle de l’usine de thé BOIS CHERI
Sise à Bois Chéri, non loin de Grand Bassin, l’usine se visite et comporte aussi une petite partie musée.
Ce sont d’abord des champs de thé à perte de vue…C’est en 1765 que l’abbé René François Gallays, de retour de Chine, ramena dans ses bagages des plants de thé. Il les offrit à Pierre Poivre.
Les premières plantations de Bois Chéri datent de 1892.. Les théiers de plaisent en haute altitude.
Puis entre 9h30 et 10h , le retour de la cueillette….
Une cueilleuse peut récolter jusqu’à 50 kg par jour.
La pesée….et l’acheminement vers le centre de traitement. Les sacs arrivent à l’usine et son accrochés à un système de convoyage qui les acheminent à l’intérieur.
La fermentation puis le séchage (au four). Les feuilles sont d’abord dirigées dans la salle de flétrissage. L »air extérieur, seul, fera son affaire durant 24 heures. Elles y perdront 1/3 de leur poids.Elles sont ensuite coupées finement par deux séries de couteaux rotatifs (ce n’est pas le cas du thé vendu en feuilles). Les feuilles changent radicalement de couleur et deviennent marron en 1h30 environ. Le thé vert est donc un thé qu’on n’a pas laissé fermenter. lui, on le réchauffe à la vapeur .
Le thé passe environ 10 mn au séchoir (fours chauffés à 110 °). Des rouleaux plastifiés chargés d’électricité statique vont raccrocher toutes les tiges et nervures grâce au chauffage des lampes et au frottement avec une ceinture de laine.
Le périple du thé continue : il passe par plusieurs tamis. On obtient ainsi différentes qualités de thé. Il est ensuite stocké dans des silos durant au moins 3 mois. A Maurice on produit essentiellement du thé noir,ce qui explique pourquoi il est ainsi brisé. Il s’agit d’en libérer le jus.
Entre le conditionnement en vrac et en sachets…
Cette machine à sachets est assez incroyable mais je ne peux hélas pas insérer ici la video. Pour la petite histoire un sachet contient 2 grammes de thé. L’idée du sachet est née en Amérique, elle est devenue effective dans les années 20 parait-il.
Pour obtenir certains thés parfumés, on mélange l’arôme au thé après le passage au silo.
Des paniers de cueillette/ Ils sont souvent remplacés par des sacs plus légers désormais.
Merci à Bois Chéri pour cette visite. Mais je tiens surtout à remercier tous les employés de l’usine qui, en sus d’un travail très pénible, notamment à cause du bruit (et du non respect des protections adéquates comme le casque antibruit), se voient contraints d’accepter d’être ainsi photographiés à longueur de journée par des touristes comme moi en mal d’exotisme. Beaucoup ont gardé le sourire et tous étaient forts aimables.
Merci pour ce reportage passionnant ! Moi qui bois énormément de thé, je n’ai jamais eu la chance de visiter un tel lieu et j’ai vraiment apprécié ton billet !
De plus, j’ai déjà goûté un « thé de l’île Maurice », celui du Palais des Thés, et je l’avais trouvé délicieux. Du coup, je me suis sentie transportée…
Allez, je file boire mon earl grey du matin 😉
Bises de CApp
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Passionnant, merci Sabine!
Je ne bois quasiment que du thé vert, j’ignorais pas mal de choses, c’est réparé!
Bisous!
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Comme les copines, je trouve ton reportage passionnant! On s’y croirait ( sans le bruit, fort heureusement…) Certaines photos sont superbes! Allez, m’en vais déguster une petite tasse de thé, moi, à présent que tu m’as bien fait envie!!!!
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